Sujet : Ligne de Front n° 5 | | Posté le 15-05-2007 à 18:08:05
| Reçu ce matin Pour le sommaire, c'est là : http://www.ligne-front.com/ Bref que du bon ! A noter un peu de moins de profils couleurs, mais ça fait plus de photos de toutes manières. L'annonce d'un Hors série sur la guerre des tranchées est de bonne augure ! Pascal |
| | Posté le 15-05-2007 à 21:24:47
| Nouveau format !? |
| | Posté le 15-05-2007 à 21:27:01
| non c'est la photo sur le site qui a un format bizarre Pascal |
| | Posté le 15-05-2007 à 22:16:28
| et un plan d'un K5, ça ne se loupe pas |
| | Posté le 15-05-2007 à 22:53:40
| reçu aussi , très bon n° !!!!!! bravo !! |
| | Posté le 17-05-2007 à 13:29:38
| toujours aussi varie au niveau des sujets. une seule petite critique :un peu moins de profils que de plans.je sais qu il y a des amateurs pour les plans ,moi je prefere plutot les profils.par exemple l articles sur les peniches.des profils n aurait rien gache.autre exemple celui sur le conflit italien grec(en plus la doc court pas les rues...) le sais il est dur de satisfaire tout le monde! peut etre faire les plans moins grand? une bonne nouvelle (en tout cas pour moi) :l annonce d un hors serie sur 14-18! |
| | Posté le 18-05-2007 à 08:40:18
| Les premiers pas américains à Omaha !?! Je vais être Obligé de l'acheté cestui la pour y voir ce qui s'raconte. |
| | Posté le 19-05-2007 à 23:28:07
| Achtung ! Achtung ! page 13 ce n'est pas 8 LCI mais 8 LSI qu'il faut lire, il y avait 2 LSI (L), 3 LSI (S) et 3 LSI (H) affectés à la force O. Les capacités de transport sont très différentes ainsi que l'utilisation, le LCI aborde la plage alors que le LSI reste en haute mer et dispose de LCVP ou LCA et LCM pour vider son chargement. Capacité de transport du LCI en plus de l'équipage : 6 officiers et 182 hommes de troupes pour le 1er modèle (n° de 1 à 350 inclu) et 9 officiers et 200 hommes (n° de 351 à 1098) pour le 2ème modèle. Capacité de transport du LSI en plus de l'équipage : de 13 à 39 officiers et de 230 à 340 hommes de troupe pour le (S), de 13 à 16 officiers et de 106 à 130 hommes de troupe pour le (H), environ 65 officiers et 1000 hommes de troupe pour un (L). |
| | Posté le 20-05-2007 à 23:18:56
| Etonnant ça, il me semble avoir déjà lu certaines lignes de cet article (celui sur Omaha Beach). |
| | Posté le 21-05-2007 à 09:44:47
| Bonjour à tous et merci à Laurent pour le correctif qui sera intégré comme il se doit au numéro 6. Pour le sentiment de "déjà-vu" pourriez vous préciser ? Pour Alain, en effet la densité des textes n'a laissé dans ce numéro que peu de place aux plans et profils. En revanche pour la ventilation, le total est à peu près identique (11 vues pour 2 matériels contre 9 profils tous différents). Disons que du coup, Yannis a des réserves pour un futur numéro de B&B de LdF ou de TnT. Merci à tous de vos commentaires. |
| | Posté le 23-05-2007 à 09:29:15
| V.B a écrit :
...........merci à Laurent pour le correctif qui sera intégré comme il se doit au numéro 6 |
De rien.
V.B a écrit :
Pour le sentiment de "déjà-vu" pourriez vous préciser ? |
Cela m'a pris un peu de temps pour la mise en forme : lettre minuscule = TEXTE DE « LIGNE DE FRONT N°5 » lettre majuscule = TEXTE DE « ILS ETAIENT A OMAHA BEACH » a) Aux environs de 4 heures du matin, le 6 juin, nous avons commencé à embarquer dans les péniches de débarquement qui devaient nous emmener à terre. A) Le 6 juin à environ 4h00, nous avons commencé à embarquer sur les péniches de débarquement nous emmèneraient jusqu’au rivage. b) Chacune contenait 30 hommes. B) Chaque embarcation avait trente hommes à bord. c) Pour l'assaut, je transportait 15 kilos de TNT, 20 chargeurs de munitions, une veste de combat, des médicaments, des rations de combat, une tenue de protection contre les attaques au gaz et tout un tas d'équipements dont je ne me souviens plus. C) Pour l’assaut, je transportais quatorze kilos de TNT, vingt chargeurs de munitions, un gilet d’assaut, des pilules, des rations de nourriture en boite, des vêtements spéciaux en cas d’attaque au gaz, une pelle et beaucoup d’autre équipement dont je ne peux plus me souvenir. d) L'ensemble du matériel pesait environ 35 kilos alors que je n'en pesais que 80. D) En tout, « l’attirail » pesait environ 34 kilos alors que je n'en pesais que 77. e) On nous avait dit que nous aurions à courir pendant 300 mètres sur la plage à découvert, sous le feu de l'artillerie et des mitrailleuses. Nous avions conscience que les pertes seraient élevées. E) On nous avait dit que nous aurions à courir pendant 300 mètres sur la plage en étant à découvert, sous le feu de l'artillerie et des mitrailleuses, nous avions conscience que les pertes seraient élevées. f) J'étais membre d'une équipe de démolition constituée de 5 soldats, notre mission était de détruire les bunkers installés à proximité de la plage, et à partir desquels les mitrailleuses allemandes tiraient. F) Je faisais partie d’un groupe de démolition qui était constituée de cinq soldats, notre mission était de détruire les blockhaus en béton, en partie enfouis dans la plage et les mitrailleuses allemandes qui faisaient feu. g) Après l'embarquement, notre LCA fut descendu dans l'eau qui était très agitée. G) Une fois à bord, notre LCA fut descendu à l'eau dans une mer très agitée. h) D'ailleurs, l'un des LCA de notre navire chavira en atteignant l'eau et 6 hommes furent noyés. H) Un des LCA de notre navire chavira juste après avoir pénétré dans l'eau et six hommes furent noyés. i) Une fois notre bateau mis à la mer, il se dirigea vers la zone de rassemblement pour se mettre en formation d'assaut ; nous avons tourné en cercle pendant plus d'une heure en attendant que toutes les péniches soient prêtes. I) Une fois que notre bateau fut dans l’eau, nous avons avancé jusqu’à la zone d’attente où nous avons tourné en rond pendant environ une heure ou plus, jusqu’à ce que tous les bateaux de débarquement soient prêts à l’assaut. k) Une fois en ligne, l'ordre d'invasion fut donné et nous avons fait route vers la plage. K) Quand tous les bateaux de débarquement furent alignés, l’ordre de commencer l’invasion fut donné et nous nous sommes dirigés vers la plage. l) A droite comme à gauche, et aussi loin que je puisse voir, les péniches fonçaient à pleine vitesse vers la côte de Normandie. L) A ma droite comme à ma gauche et aussi loin que je puisse voir, des embarcations de débarquement se dirigeaient vers la côte normande à toute vitesse. m) Une vue impressionnante sous le soleil levant ! Presque immédiatement on a commencé à nous tirer dessus. M) Avec le soleil qui se levait, c’était un spectacle remarquable. On arriva presque immédiatement sous le feu de l’ennemi. n) En quelques minutes, pour une raison inconnue, notre bateau commença à prendre l'eau, nous contraignant à rester à la traîne derrière les autres. N) Pour une raison ou une autre, notre bateau se mit en quelques minutes à prendre l’eau et on commença à être à la « traîne » derrière les autres. o) Parvenus avec notre péniche en train de couler à 75 mètres du rivage, notre chef de section, le lieutenant Kenneth Klink, donna l'ordre d'abandonner le navire. O) A environ 70 mètres de la côte alors que notre bateau coulait, notre commandant de platoon, le Lieutenant Kenneth Klink donna l’ordre d’abandonner le navire. p) A l'instant ou il donna cet ordre, nous avons reçu un coup direct en plein milieu du bateau : un obus d'artillerie qui tua instantanément plusieurs hommes. P) Juste au moment ou il donnait cet ordre, nous fûmes frappé directement au milieu du bateau par un obus d’artillerie qui tua sur le coup plusieurs soldats. q) La rampe fut abaissée et ceux qui en avaient la possibilité commencèrent à sortir. Q) La rampe fut baissée et ceux qui le pouvaient, commencèrent à sortir. r) Plusieurs périrent ou se noyèrent en sortant par l'avant. R) Encore plusieurs soldats furent tués ou noyés en sortant à l’avant du bateau. s) Quelques autres escaladèrent les parois latérales. S) Certains grimpaient par-dessus les côtés. t) Assis à l'arrière du bateau pour la traversée, je tentais de sortir par l'avant. T) J’avais été assis à l’arrière du bateau et je tentais de sortir à l’avant. u) Pour l'atteindre, je devais enjamber les corps de mes camarades, soldats et amis, qui étaient maintenant étendus morts sur le plancher du bateau. U) Afin d’atteindre la rampe, j’a dû enjamber les corps de mes compagnons et amis qui étaient maintenant morts, gisant par terre dans le bateau. v) En approchant de la rampe, je fus frappé par une grosse vague qui me projeta jusqu'à l'arrière. V) Comme je m’approchais de la rampe, je fus frappé par une grosse vague qui me renversa jusqu’à l’arrière du bateau. w) Je refis laborieusement le chemin vers l'avant et parvins à quitter le navire alors qu'il coulait derrière moi. W) Je parvins de nouveau à retourner à l’avant et réussis à quitter le bateau juste au moment où il était en train de couler. x) Je fus le dernier à me jeter à l'eau. En prenant pied, une nouvelle vague me déséquilibrant en me submergeant. X) Pendant que je descendais, une autre grosse vague me frappa et je disparu complètement sous l’eau. y) Avec le poids de mon équipement dans le dos, je commençais à couler rapidement et compris que j'allais me noyer. Y) Avec le poids de tout l’attirail sur mon dos, je commençais à couler rapidement et je savais que j’allais me noyer. z) Heureusement, je réussis à me débarrasser de mon sac et à atteindre la surface. Z) Heureusement, j’ai pu enlever mon paquetage et atteindre la surface de l’eau. aa) Puis je nageai jusqu'au rivage. AA) Là j’ai nagé jusqu’au rivage. ab) Les choses avaient mal débuté pour moi, une fois à terre, ce fut pire ! AB) Aussi mal que les choses avaient démarré pour moi, une fois que j’eus atteint la plage cela a empiré. ac) La plage était un vaste champ de massacre. AC) La plage entière était un champ de massacre. ad) Les tirs d'artillerie et de mitrailleuses explosaient tout autour de moi. AD) Les tirs de l'artillerie et des mitrailleuses explosaient tout autour de moi. ae) Morts et blessés gisaient sur le sable. AE) Des hommes étaient étendus sur la plage, morts ou bléssés. af) Comme j'avais perdu mon fusil en même temps que mon sac, j'en récupérais un, abandonné sur le sol, et commençai à courir avec la ferme intention d'atteindre une digue d'environ un mètre de haut mais distante de plus ou moins 200 mètres. AF) Comme j'avais perdu mon fusil avec mon attirail, j’en ai ramassé un qui était sur la plage et je me mis à courir dans le but d’atteindre le mur de front de mer haut de quatre vingt dix centimètres ou d’un mètre vingt qui se trouvait à presque deux cent mètres à l’intérieur. ag) N'étant plus handicapé par mon sac, je pouvais me déplacer rapidement. AG) Comme je n’avais plus tout mon attirail sur le dos, j’ai pu couvrir rapidement beaucoup de terrain. ah) Au milieu de ma course à travers la plage, les balles commencèrent à siffler autour de moi, puis touchèrent le sol à quelques centimètres de mes pieds. AH) Je traversais la plage en courant tandis que des balles de mitrailleuses commencèrent à siffler derrière moi et à frapper le sol à quelques centimètres de mes pieds. ai) Convaincu qu'un mitrailleur me prenait pour cible, je plongeai au sol. AI) En voyant qu’un artilleur allemand m’avait pris pour cible, je me suis jeté au sol. aj) Je restai immobile, espérant que le tireur estimerait m'avoir tué et cesserait de canarder dans ma direction. AJ) Je suis resté allongé là sans bouger, en espérant que l’artilleur allemand penserait qu’il m’avait tué et qu’il arrêterait de tirer dans ma direction. ak) Apparemment la ruse fonctionna car les balles ne frappaient plus à mes cotés. AK) Cela a dû marcher car les tirs de balles qui atterrissaient juste à côté de moi se sont arrêtés. al) Après quelques secondes, je me relevai et repris ma course. AL) Après quelques secondes au sol, je me suis levé et j’ai continué à courir am) J'étais à environ six mètres du muret lorsque j'entendis un obus passer au dessus de ma tête et atterrir juste derrière moi. AM) Au moment où j’arrivais à près de six mètres du mur du front de mer, un obus d’artillerie me passa au-dessus de la tête et atterrit environ quatre mètres cinquante derrière moi. an) Je plongeai au sol immédiatement, les éclats projetés par l'explosion passèrent au dessus de moi mais touchèrent cinq soldats qui venaient d'atteindre la digue. AN) Quand j’entendis l’obus passer au-dessus de ma tête, je me suis immédiatement rejeté au sol. Les éclats d’obus provenant de l’explosion me sont passés au-dessus, mais ont touché cinq hommes qui venaient d’atteindre le mur de front de mer en face de moi. ao) Deux furent instantanément tués et les trois autres blessés, parmi eux notre commandant de compagnie, le capitaine John Armellino, qui perdit une jambe suite à cette explosion. AO) Deux des hommes furent tués sur le coup et trois furent blessés, y compris notre commandant de compagnie le Capitaine John Armellino qui perdit sa jambe par la suite à cause de cette explosion. ap) Je me relevai et courus la distance restante pour atteindre l'abri relatif du muret. AP) Je me suis de nouveau levé et j’ai couru la distance qui restait jusqu’au mur de front de mer qui n’offrait qu’un abri minimum. aq) D'une manière ou d'une autre, j'étais parvenu à traverser cette plage ; des trente hommes embarqués sur ma péniche, il en restait seulement douze valides. AQ) Sans savoir comment j’avais réussi traverser la plage. Sur les trente hommes de ma barge de débarquement, il n’en restait plus que douze. ar) L'invasion n'était commencée que depuis une heure ! AR) L’invasion était en cours depuis environ une heure. as) Je découvris alors que le fusil récupéré sur la plage était inutilisable, probablement encrassé par le sable ; je m'emparai d'un autre à proximité du mur, grippé également. (reprise page 210) AS) Puis, j’ai découvert que le fusil que j’avais trouvé sur la plage ne tirait pas et que c’était probablement parce qu’il s’était encrassé de sable. J’ai ramassé un deuxième fusil qui était sur la plage à côté du mur de front de mer. Celui la ne voulait pas tirer non plus. at) Après avoir inspecté un troisième hors d'usage, je réalisai qu'il me faudrait, pour disposer d'une arme en état de fonctionnement, procéder à son nettoyage. AT) Après le troisième fusil que j’ai trouvé et qui ne voulait pas tirer, j’ai réalisé qu’il allait me falloir le nettoyer afin d’avoir une arme qui fonctionne. au) Derrière la digue, j'entrepris de démonter le M1 et de nettoyer son mécanisme de percussion avec une brosse à dents que j'avais toujours dans l'une de mes poches. AU) Donc pendant que j’étais encore derrière le mur de front de mer, j’ai démonté complètement le M1 et j’ai nettoyé le boîtier de la gâchette avec une brosse à dent que j’avais toujours dans une de mes poches. av) J'obtenais enfin une arme en état de marche ! AV) Celui-ci fonctionna. aw) Le lieutenant Klink, qui était également parvenu à traverser la plage, pris le commandement des rescapés de la section, et nous commençâmes à grimper la colline pour tenter d'accomplir la mission. AW) Le Lieutenant Klink qui avait également traversé la plage avec succès, prit en charge ce qui restait de notre peloton et nous avons commencé à grimper à flanc de coteau pour tenter d’accomplir notre mission. ax) Après avoir parcouru une courte distance, nous fûmes contraints de battre en retraite vers la plage car, à cause des flammes, ce versant de la colline était infranchissable. AX) Après avoir parcouru une courte distance, nous avons dû nous replier sur la plage parce que la pente était en feu et qu’il n’y avait pas de passage à l’avant. ay) Rebroussant chemin, je signalai au lieutenant un endroit où j'avais aperçu la 2e section du lieutenant Montieth également de la compagnie L, parvenir à sortir de la plage. AY) Alors que nous étions en train de faire demi-tour, j’ai signalé au Lieutenant Klink un endroit où j’avais vu se diriger le Lieutenant Monthiet du 2nd Platoon (également de la company L) afin de quitter la plage. Le Lieutenant Monthiet devait être tué quelques heures plus tard. Il fut honoré à titre posthume de la congressionnal Medal of Honor pour ses actions héroïques. az) Le lieutenant Klink décida que nous suivrions la même direction. AZ) Le Lieutenant Klink décida que nous irions dans la même direction. aaa) Comme nous commencions à grimper, notre cheminement fut stoppé par un enchevêtrement énorme de fils de fer barbelé. AAA) Comme nous commencions à grimper la pente, nous fûmes bloqués dans notre avancée par une masse abondante de fils barbelés. aab) Je redescendis jusqu'à la plage et réussis à trouver une torpille Bangalore que je ramenai à notre position. AAB) Je suis reparti en bas sur la plage où j’ai pu trouver une cartouchière à torpille et je suis retourné sur notre emplacement. aac) Nous utilisâmes la torpille pour faire sauter l'obstacle, puis, une fois notre chemin dégagé, nous continuâmes notre progression. AAC) Nous avons alors utilisé la torpille pour faire exploser l’obstacle et une fois la voie dégagée, nous avons continué notre avance. aad) Peu après que nous ayons repris notre avance, une bataille de grenades à main s'engagea avec les Allemands placés au sommet de la crête. AAD) Très vite après que nous ayons commencé à avancer de nouveau, nous avons engagé une bataille à la grenade avec les Allemands qui étaient en haut sur la corniche. aae) En raison de la pente abrupte, la majorité de leurs grenades dévalait la colline derrière moi avant d'exploser. AAE) La pente étant très escarpée, la plupart des grenades que les Allemands lançaient, roulaient bien après moi en bas de la colline avant d’exploser. aaf) Sauf une malheureusement, qui roula à moins de trois mètres de moi et dont l'explosion me projeta en hauteur ; je voltigeai dans les airs et atterris durement sur le dos. AAF) Malheureusement une ne l’a pas fait. Une grenade a roulé à moins de trois mètres de moi et l’explosion m’a complètement fait décoller du sol. J’ai été envoyé à environ un mètre cinquante dans les airs et j’ai atterri durement sur le dos. aag) En me relevant j'entendis le lieutenant Klink donner l'ordre de fixer les baïonnettes au canon. AAG) Quand je me suis relevé, j’ai entendu le Lieutenant Klink donner l’ordre de fixer les baïonnettes. aah) Reprenant l'ascension au pas de charge, nous avons éliminer les Allemands au cours d'un bref combat. AAH) Nous avons alors continué à monter la pente et un petit moment plus tard, nous avons liquidé les Allemands et sécurisé l’endroit. aai) Notre position sécurisée, j'ai découvert que j'avais été blessé à la jambe gauche par des éclats de grenade. AAI) Ce n’est qu’à ce moment là que j’ai réalisé que j’avais été blessé à la jambe gauche par des éclats de grenade. aaj) Un infirmier soigna ma blessure. La nuit venue, je fus évacué de la plage normande et transféré à bord d'un navire-hôpital. AAJ) Un toubib soigna mes blessures et cette nuit-là, je fus évacué des plages de Normandie sur un navire hôpital aak) A l'aube ma compagnie comprenait 187 hommes. Au crépuscule, il n'en restait plus que 79. Pour moi cette journée avait été effrayante, exténuante et douloureuse par bien des manières. Toutefois, j'étais beaucoup plus chanceux que nombre d'autres ; j'avais survécu ! Voilà ce à quoi je pensais, à savoir que j'ai acheté "Ils étaient à Omaha Beach" en 2004 et c'est un recueil de témoignages, traduit, de vétérans ayant participé au 6 juin 44. Maintenant chacun se fera son opinion. Pour ma part je trouve la similitude trop flagrante. |
| | Posté le 23-05-2007 à 11:18:51
| Je comprends mieux. Il s'agit manifestement du même témoignage et si il est évident qu'on ne peut pas toujours faire de l'inédit nous avons manqué de vigilance sur ce coup là et aurions dû préciser la source. Merci de ces précisions. |
| | Posté le 23-05-2007 à 11:31:54
| Si l'éditeur se doit de contrôler le contenu des articles qu'il envisage de publier afin d'éviter un dérapage idéologique répréhensible par la loi, l'auteur se doit, lui, de citer sa/ses sources, c'est la moindre des choses ne serait ce qu'au regard du travail que ses confrères ont fait auparavant. L'auteur aurait du citer sa source mais LdF ne pouvait se douter de cet oubli. |
| | Posté le 23-05-2007 à 14:13:29
| Je rajouterais que "déontologiquement", je trouve pour le moins douteux de réécrire un témoignage en changeant les mots pour je ne sais quelle obscure raison. Si on reprends les écrits d'un vétéran, on doit respecter ses paroles telles qu'il les a prononcées me semble t'il. Pascal |
| | Posté le 23-05-2007 à 15:02:45
| Questions et "doutes" que je ne manquerai pas de transmettre à l'auteur. Surtout lorsqu'après examen, on découvre une troisième version du texte. http://www.6juin1944.com/veterans/jordan_fr.php Pour la remarque concernant le respect au mot près d'un témoignage, il ne faut pas exagérer. Il y a forcément transcription et remise en forme avant publication ne serait-ce que pour éliminer les "scories", répétitions, erreurs de syntaxe etc... Si vous partez d'une interview, il ne s'agit évidemment pas de restituer la parole brute à partir de notes en sténo. Ce n'est pas le trahir que de rendre un témoignage fluide et cohérent. De même, deux traducteurs sur un même texte le restitueront inévitablement avec des différences de forme tout en cherchant à transcrire le fond avec la plus grande précision. La langue anglaise use par exemple beaucoup plus de la répétition que la nôtre ce qui rend facilement un texte indigeste. Pour ce qui est de notre affaire, en tout cas, je n'en sais pas plus pour le moment. A voir de près. V.B
Message édité le 23-05-2007 à 15:03:51 par V.B |
| | Posté le 23-05-2007 à 16:36:12
| C'est pire alors, car le lien conduit vers le même texte au mot près !!!! J'espère que vous n'avez pas payé l'auteur pour une copie !?! Dans ce cas je vais donc vous proposer mes services à moitié prix. |
| | Posté le 23-05-2007 à 17:03:55
| V.B a écrit :
Pour la remarque concernant le respect au mot près d'un témoignage, il ne faut pas exagérer. Il y a forcément transcription et remise en forme avant publication ne serait-ce que pour éliminer les "scories", répétitions, erreurs de syntaxe etc... Si vous partez d'une interview, il ne s'agit évidemment pas de restituer la parole brute à partir de notes en sténo. Ce n'est pas le trahir que de rendre un témoignage fluide et cohérent. De même, deux traducteurs sur un même texte le restitueront inévitablement avec des différences de forme tout en cherchant à transcrire le fond avec la plus grande précision. La langue anglaise use par exemple beaucoup plus de la répétition que la nôtre ce qui rend facilement un texte indigeste.V.B |
Dans le cas présent il ne s'agit ni d'une interwiew et encore moins d'une traduction, l'utilisation de la première personne du singulier laisse bien entendre que ce sont les paroles même du vétéran. Et c'est dans ce sens que je ne suis pas d'accord. Ceci dit tu as raison si le sens profond d'une phrase n'est pas modifié, il n'y a pas mort d'homme, et chacun à sa manière de voir les choses en la matière. Mais pour ma part je prèfère retranscrire in extenso les paroles de nos vétérans quitte à laisser quelques lourdeurs ou termes peu usité de nos jours. Après tout si on faisait dire au maréchal de Turennes " Alors on a les miquettes ? " ou lieu de " Tu trembles carcasse " sous pretexte de modernité et de fluidité, est ce que ça aurait le même impact ? Pascal
Message édité le 23-05-2007 à 17:05:16 par Pascal |
| | Posté le 23-05-2007 à 17:04:40
| En effet, tout est affaire de proportion. C'est d'autant plus intéressant que c'est le livre cité par Laurent en référence qui a fait en l'espèce de la manipulation de témoignage et commet donc la faute déontologique puisque le lien donné mène directement à la version originale (voir les remerciements en postface). J'ajoute pour les observateurs non avertis et pour recadrer un peu les choses - on ne sait jamais - que dans tous les cas, la question porte sur un témoignage de vétéran cité DANS un article et qui n'en constitue qu'une faible partie, certainement pas l'article lui-même. V.B
Message édité le 23-05-2007 à 17:06:01 par V.B |
| | Posté le 23-05-2007 à 17:57:13
| Quel est le premier traducteur ce témoignage ? Et qui a copié sur qui ? Les questions méritent d'être posées. Il n'en reste pas moins que l'auteur de l'article ne cite personne et se permet, si ce n'est de retravailler un texte, de recopier le texte d'un site quasi à la lettre !!! Cette faible partie représente tout de même 20% de la totalité de l'article. Quoiqu'il en soit, l'auteur du livre que je cite m'a confirmé qu'il tenait les témoignages des vétérans ainsi que l'autorisation de publication directement de leur part ou bien de leurs descendants. |
| | Posté le 23-05-2007 à 19:16:00
| De toutes manières, comme l'a dit VB, cela ne remet pas en cause ni le reste de l'article ni (et encore moins) le reste du magazine. De plus pour ceux qui n'ont pas le bouquin cité en référence ce témoignage est tout de même intéressant. Il est juste dommage que l'auteur s'amuse à ce genre de chose sans le signaler, car de toutes manières on se doute bien qu'il n'a pas inventé ce témoignage et que c'est donc forcément une retranscription. Pascal |
| | Posté le 23-05-2007 à 19:43:43
| Conclusion frappée au coin du bon sens ce me semble. |
| | Posté le 23-05-2007 à 19:45:50
| bonsoir, lorsque un auteur est mis en porte à faux, la moindre des corrections est de répondre et d'apporter des éléments de réflexion. le témoignage du Pfc Jordan n'est pas inédit, je n'ai d'ailleurs jamais avancé le contraire. Par ailleurs, j'ai fait le necessaire en mentionnant mes sources et surtout l'autorisation du site sur lequel j'ai remarqué ce témoignage, à savoir D.Day Etat des Lieux , administré par Patrick Elie, qui d'ailleurs est un ami. Je suppose qu'à la mise en page, cette mention a été "zappée" ce que je regrette mais malheureusement je n'en connais pas la raison. Je procède d'une manière assez simple dans chaque article que je produit : soit je dispose de toutes les autorisations et je les cite systématiquement, soit ces témoignages proviennent de mes archives personnelles. Mea Culpa donc. Quant au fait de savoir si le témoignage repris est le premier ou le huitième de la lignee, désolé je ne peux répondre à cette question. Pour être en mesure de répondre à ce genre de question, il faut avoir personnellement connu le vétéran et suivi ce qui a été écrit sur lui pendant des années. Ce n'est pas mon cas, si quelqu'un peut répondre à cette question avec une absolue certitude, cela ne peut que faire avancer le débat. Ainsi que l'a rappelé vincent bernard, un témoignage ne peut constituer le corps d'un article, il lui faut du liant, une charpente. J'ai construit cet article non pas sur un témoignage mais sur un travail effectué autour de journaux de marche et d'opérations alliés et allemands. L'idée directrice de travail était en l'occurence de démontrer, d'une part, que la ID 352 n'a pas eu le rôle qu'on lui prête habituellement et que cette division n'était pas inconnue que cela d'autre part. Un troisième axe de travail faut l'étude de l'impact des 741 et 743th Tank Battalion sur les combats en observant les différentes hypothèses. en aucun cas on ne peut prétendre étudier sur la base d'un témoignage car la perception diverge selon les individus. Je peux vous citer deux exemples totalement contradictoires et pourtant, j'ai recueilli personnellement ces deux témoignages, je connais ces deux vétérans et le contexte global. Comment dès lors bâtir une idée maitresses sur des faits contradictoires. Dans le cas du private Jordan ce qui m'a incité à reproduire ce témoignage est qu'il constitue une synthèse des quelques dizaines que j'ai pu lire ou entendre, c'est à dire non pas une vision strictement personnelle mais partagée, d'ou son intérêt. Bien évidemment, tout n'est ensuite qu'une question de perception bien sûr. La seule erreur qu'un historien (ou apprenti historien ) puisse commettre et de ne pas s'expliquer sur les options qu'il choisi. En règle générale, je privilégie les témoignages que j'ai personnellement recueillis et donc inédits, mais malheureusement cela est impossible dans certains cas comme celui ci. En tout cas, dans le cas présent j'avais cité mes sources, j'en suis formel mais mon patron les a zappées en route mais bon, allez, pour me rattraper, le prochain article que je proposerais consacré à la bataille des haies comportera des témoignages totalement inédit mais également des photos de St lo totalement inconnues bonne soirée à tous |
| | Posté le 23-05-2007 à 21:26:43
| Voilà qui a le mérite d'être clair, merci pour ces précisions M. Delogu. Dans ce cas, je lance un appel aux éditeurs : n'oubliez pas de citer les sources, elles rendront honneur à ceux qui sont allés la chercher et surtout à ceux dont les faits d'armes vous font vivre. |
| | Posté le 24-05-2007 à 11:21:57
| Bonjour les amis, La référence de la source a effectivement sauté lors de la mise en page (de même que les annexes prévues, faute de place pour ce qui les concerne). Un correctif sera publié dans le prochain numéro. Pour ma part, rien à ajouter. Bonne journée, Yannis
Message édité le 24-05-2007 à 11:24:55 par BBC3i |
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