- le peu de preparation à un conflit pourtant evident (je ne parle pas des hommes)
- la timidité ou le peu d\'ambition pas les contre attaques: il ne s\'agit que de reprendre des positions à l\'ennemi pour la defensive. La defensive qui semble etre le mot d\'ordre de cette campagne. Aucune attaque pour "bousculer" l\'ennemi
- les fuyards nombreux tout de meme sur les temoignages
- la superiorité aerienne de l\'ennemi
[/citation]
Cela tend à prouver que l\'armée française et la société elle-même n\'étaient pas prête à une guerre de mouvement.
D\'abord beaucoup de Français étaient convaincus que la guerre de 14-18 - particulièrement meurtrière - était la Der des ders, ensuite, devant l\'imminence d\'un nouveau conflit, ils étaient persuadés que les Allemands se casseraient les dents contre la Ligne Maginot.
On avait donc la certitude que la stratégie basée sur la défensive était la bonne solution et que la guerre serait, une fois de plus, statique.
En plus il n\'y a pas eu une révolution "culturelle" chez les généraux français qui restaient fidèles aux enseignement de la guerre de 14, contrairement aux homoloques allemands parce que ceux-ci étaient animés qu\'un solide esprit de revanche.
Ainsi, quand les Allemands se sont lancés dans une offensive violente et brutale basée sur l\'emploi combiné des avions et des chars en masse, à une endroit inattendu, cela a généré une grosse pagaille et même une sacrée panique dans une armée plus ou moins "sédentarisée".
Les témoignages montrent avec éloquence que psychologiquement le soldat français ne s\'attendait pas du tout à une attaque de nouveau style. D\'où le désarroi, la panique parfois, la colère souvent...
Dans un contexte aussi défavorable, l\'héroïsme prend alors une tournure remarquable, voire surhumaine... D\'où les 100.000 morts...
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colonel klink a écrit :
qq remarque concernant l'armée française à la lecture de cet ouvrage - le peu de preparation à un conflit pourtant evident (je ne parle pas des hommes) - la timidité ou le peu d'ambition pas les contre attaques: il ne s'agit que de reprendre des positions à l'ennemi pour la defensive. La defensive qui semble etre le mot d'ordre de cette campagne. Aucune attaque pour "bousculer" l'ennemi - les fuyards nombreux tout de meme sur les temoignages - la superiorité aerienne de l'ennemi |
Cela tend à prouver que l'armée française et la société elle-même n'étaient pas prête à une guerre de mouvement.
D'abord beaucoup de Français étaient convaincus que la guerre de 14-18 - particulièrement meurtrière - était la Der des ders, ensuite, devant l'imminence d'un nouveau conflit, ils étaient persuadés que les Allemands se casseraient les dents contre la Ligne Maginot.
On avait donc la certitude que la stratégie basée sur la défensive était la bonne solution et que la guerre serait, une fois de plus, statique.
En plus il n'y a pas eu une révolution "culturelle" chez les généraux français qui restaient fidèles aux enseignement de la guerre de 14, contrairement aux homoloques allemands parce que ceux-ci étaient animés qu'un solide esprit de revanche.
Ainsi, quand les Allemands se sont lancés dans une offensive violente et brutale basée sur l'emploi combiné des avions et des chars en masse, à une endroit inattendu, cela a généré une grosse pagaille et même une sacrée panique dans une armée plus ou moins "sédentarisée".
Les témoignages montrent avec éloquence que psychologiquement le soldat français ne s'attendait pas du tout à une attaque de nouveau style. D'où le désarroi, la panique parfois, la colère souvent...
Dans un contexte aussi défavorable, l'héroïsme prend alors une tournure remarquable, voire surhumaine... D'où les 100.000 morts...
Patrick
Message édité le 23-09-2006 à 09:59:46 par Pat95
| pour les besoins d'un livre que j'ai co-écrit avec un ami sur Dunkerque 1940-1944, j'ai lu pas mal d'ouvrages sur cette époque... je savais donc que l'armée française s'était battue et bien battue... et que les raisons de la défaite étaient à chercher ailleurs... Cela dit, plus j'avance dans les lectures, plus je me dis que parfois à quelques jours près, les évenements auraient pu tourner autrement... c'est rageant de voir que qu'on a fait retomber sur ces braves les raisons de l'effondrement... En fait, les meilleures appréciations sur la bravoure et la résistance des troupes françaises viennent des généraux et de la presse allemande... et des mémoires de Churchill !!! Heureusement que des ouvrages français comme le votre rétablissent(depuis peu) la vérité sur ce que furent ces 45 jours ! Continuez dans cette démarche dont le sérieux et la qualité du travail rendent indiscutables les faits. Tant qu'il en reste quelques uns... ils verront au moins que leurs mérites sont enfins reconnus et qu'ils n'ont pas subi tout ça pour rien. |
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