Sujet :

batterie de 75

sgue35
   Posté le 28-04-2007 à 10:38:17   

bon vu votre extraordinaire compétence qui a bleuffé le newby que je suis voila une question qui est restée sans réponse ds tt les autre forum pluyôy orienté histoire.

je viens d'acheter chez AL.BY et Propaganda des 75 avec leur caisson PK a été assez sympas pour mevendre un caisson seul !

ce que je voudrais faire c'est avoir des info sur une position type de 75. J'ai trouvé des infos sur lesbatteries de 14 mais rien sur 40.

Auriez vous des infos dessus ?

ce qui m'intérsse c'est l'aspect géographique :
- quel type de construction sont réalisées pour protéger, camouflerles pièces,
- les distances entre pièce, ...

d'avance merci.

Steph
translatoretatravers
   Posté le 28-04-2007 à 16:44:24   

Je ne suis pas sûr que ça ait beaucoup changé en 1940 par rapport à 1918 - je pense aux batteries hippo.
Quant aux constructions, par contre ce fut une guerre de mouvement (imposée mais réelle) donc pas trop d temps pour finasser.
On bouge, on se déploie, on tire et on bouge fissa avant la réponse des Stuka...
L'innovation fut la création de hérissons antichars en juin, notamment avec des 75.
michel
   Posté le 28-04-2007 à 18:55:46   

Je n'ai rien non plus sur la période 1940 mais je suis du même d'avis

Les positions des servants et du caisson dans le manuel d'origine ne sont que de la théorie car c'est surtout le terrain qui dicte la mise en batterie
sgue35
   Posté le 28-04-2007 à 19:30:42   

C'est effectivement bien pensé tout cela.

donc en dehors de branchage pour le camouflage eventuel contre le Stukas , rien de particulier.

Steph
somua
   Posté le 28-04-2007 à 20:45:11   

Tout est precisé dans certains manuels de l'epoque .
Etant surtout doté en manuels pour l'infanterie et la cavalerie , je doute que mes renseignements soient complets .
sgue35
   Posté le 29-04-2007 à 17:20:44   

si vous aviez des photos je suis preneur car j'ia bien m'inspirer de photo pour mes scénettes.

Steph
Laurent
   Posté le 01-05-2007 à 11:11:20   

Je rejoins Translatoretatravers sur le principe on se déploie à couvert ou dérrière un couvert pour éviter d'être repérer par l'aviation ennemie, et on parfait le tout avec du branchage pour pouvoir déguerpir en vitesse.
Les hérissons anti-chars étaient en fait les bosquets d'arbres, lisières de forêt ou tout autre couverts naturels compliquant à souhaits la détection des défenseurs par les assaillants.
D'ailleurs les allemands auront la même hatitude lorsqu'ils auront pris la mesure de la puissance et de la dangerosité de nos B.
JFF83
   Posté le 02-05-2007 à 18:40:46   

sgue35 a écrit :

si vous aviez des photos je suis preneur car j'ia bien m'inspirer de photo pour mes scénettes.

Steph


voila ce que j'ai:

lyautey
   Posté le 02-05-2007 à 19:24:22   

la position est " a dispo" du chef de piece

enfin ca semble logique....(voir avatar)

fabrice du croisic
phi
   Posté le 02-05-2007 à 20:34:20   

Plutôt en terrain " découvert" la situation .
JFF83
   Posté le 02-05-2007 à 20:59:42   

c'est tout le charme des exercices...
pour ce qui est de la distance entre les pièces, la photo est assez représentative de la réalité, les pièces étant rapprochées afin d'obtenir une meilleure convergence et une simplification de la conduite des tirs.
Laurent Deneu
   Posté le 02-05-2007 à 21:17:51   

Ca me parait bien vulnérable tout ça... bien groupé,..hum ! belle cible !

Atchao

Laurent
Laurent
   Posté le 02-05-2007 à 22:47:27   

Certes mais il faut alors en aligner quatre à la suite des coups au but !
Et à l'époque le 75mm est redoutable pour tout ce qui bouge.
JFF83
   Posté le 03-05-2007 à 07:06:54   

Laurent Deneu a écrit :

Ca me parait bien vulnérable tout ça... bien groupé,..hum ! belle cible !

Atchao

Laurent


les batterie ne restent jamais trés longtemps dans cette position.
sgue35
   Posté le 03-05-2007 à 10:23:37   

Un grand merci c'est super et mes kits Propaganda vont êtres à al fête.

merci et encore merci.

un dernier point sur la couleur des 75 : verts ou gris ?

Steph
Laurent Deneu
   Posté le 03-05-2007 à 17:24:09   

Oui certes, les batteries sont mobiles, et aligner 4 coups au but est difficile.

Mais une volée de mortier même de petit calibre assez bien ajustée et bien que les canons soient intacts, la batterie est HS, faute de servants, ou en tout cas fortement malmenée...

Si c'est de l'hippo en plus...

Atchao

Laurent
michel
   Posté le 03-05-2007 à 17:48:11   

Je pense que la vue a été prise lors d'un exercice et non au combat
JFF83
   Posté le 03-05-2007 à 18:49:26   

pour ce qui est de la représentation d'une batterie, ou de plusieurs pièces, tu peux sans risques les représenter à la même distance que sur le cliché.

l'artillerie de campagne est une arme qui "bouge", changeant de manière permanente de position sur des positions reconnues auparavant par un élément de reco, donc pas ou peu de position amménagées.

pour ce qui est des risques liès aux mortiers, ils sont faibles car les 75 n'appliquaient des feux que sur les éléments ennemi au contact, ou à proximité immédiate du front, ces éléments ne beneficiant que de mortiers de 80 ou de 50 de toute manière hors de portée.

Le danger provient de l'aviation tactique et des canons et obusiers plus lourds ( 10mm sK18, 15sFh 18et plus...)
Laurent
   Posté le 03-05-2007 à 21:28:59   

Donc des tirs de contre-batterie dans ce cas..........
Laurent Deneu
   Posté le 03-05-2007 à 23:33:42   

Bonsoir JF83,

Je necomprends pas ce que tu veux dire par "les 75 n'appliquaient des feux que sur les éléments ennemi au contact, ou à proximité immédiate du front, ces éléments ne beneficiant que de mortiers de 80 ou de 50 de toute manière hors de portée"

Ce que je comprends dans cette phrase est que le 75 est "au contact", pratiquement tire à vue. Si c'est le cas, il est vu aussi et donc sujet à contre mesures. Ca me parait peu conforme à l'utilisation de l'artillerie moderne, contrairement à celle de l'Empire où effectivement les tirs se faisaient "à vue".

Mais je suis persuadé que ce n'est pas le fond de ta pensée..

Atchao

Laurent
JFF83
   Posté le 04-05-2007 à 07:00:32   

les batteries ne se trouvent pas sur la ligne de front mais en retrait de manière à échapper aux tirs d'armes légéres d'infanterie, tout en pouvant appuyer l'action des troupes de mêlée
la distance des pièces est variable, c'est la nature et le profil du terrain qui commande, ainsi que la mission d'appui qui est parfois au profit de plusieurs unités engagées.
le fait d'appliquer des feux sur les troupes ennemie au contact ne signifie
pas "tir direct" (ou à vue, ou "à débouché zero"...).
Ce sont des tirs à trajectoires courbes.
michel
   Posté le 04-05-2007 à 07:12:15   

C'est dur à comprendre car l'artillerie est par nature " l'Arme savante"

Laurent Deneu
   Posté le 04-05-2007 à 08:02:39   

Ah Ok, j'avais mal interprété ta phrase.

Oui, je suis d'accord avec toi, la batterie, en principe ne "voit" pas l'ennemi, et on peut donc espérer qu'en retour elle n'est pas vue....

C'est vrai que l'arme est "savante", et qu'il faut être "tombé dedans" pour tout appréhender.. ce qui n'est certes pas mon cas...

Merci de tes éclaircissements...

Atchao

laurent
colonel klink
   Posté le 04-05-2007 à 09:06:24   

vivent les artilleurs
ils tirent un coup tous les quart d'heure


translatoretatravers
   Posté le 04-05-2007 à 10:44:46   

Les carabins font des blagues carabinées...
colonel klink
   Posté le 04-05-2007 à 11:37:00   

en fait c'est une chanson, de carabin bien sur!
michel
   Posté le 04-05-2007 à 11:39:41   

Tant que nous y sommes :Pourquoi le 155 AUF1 est' il donné pour une cadence de tir de 6 coups en 45 secondes
alors que toutes les cadences de tir sont exprimées en coups / mn ?

JFF83
   Posté le 04-05-2007 à 12:38:06   

c'est clair que la technique d'artillerie est très complexe.
Encore qu'au niveau tactique et doctrine d'emploi,c'est encore abordable.
Mais quand on attaque des notions telle que ballistiques intérieur et extérieur, procédure de réglage des tirs, là c'est autre chose!
translatoretatravers
   Posté le 04-05-2007 à 13:23:30   

michel a écrit :

Tant que nous y sommes :Pourquoi le 155 AUF1 est' il donné pour une cadence de tir de 6 coups en 45 secondes
alors que toutes les cadences de tir sont exprimées en coups / mn ?

Il y a un chargeur automatique, de 6 coups, non ? Comme il faut recharger après...
Pascal
   Posté le 04-05-2007 à 13:49:48   

Quelques détails ici :

http://canonde75.free.fr/

Pascal
JFF83
   Posté le 04-05-2007 à 14:02:52   

translatoretatravers a écrit :

[citation=michel]Tant que nous y sommes :Pourquoi le 155 AUF1 est' il donné pour une cadence de tir de 6 coups en 45 secondes
alors que toutes les cadences de tir sont exprimées en coups / mn ?

Il y a un chargeur automatique, de 6 coups, non ? Comme il faut recharger après...[/citation]

c'est à peu prés ça.
mais six/pièce, cela fait 48 coups/batterie.... en 45 secondes!
translatoretatravers
   Posté le 04-05-2007 à 14:16:35   

Ca m'évoque le "Time on Target" chez les Ricains pendant la 2e GM.
On prépare un plan de feu (je crois que c'est le terme technique) pour que différentes batteries (divisionnaires et plus haut, au besoin) tirent de façon coordonnée afin que tous les obus arrivent en même temps sur l'objectif, sans prévenir donc, avec un effet dévastateur car il est pris par surprise sous une pluie d'obus de différents calibres.
Les survivants allemands doivent s'en souvenir encore.
D'ailleurs les anciens du front de l'est affectés à l'ouest disaient que, si l'artillerie d'Ivan était innombrable, elle était longue à se déclencher et peu précise (bref un tir de barrage, certes terrifiant, mais pas très fréquent) alors que les alliés occidentaux avaient des artilleries beaucoup plus souples et précises.
michel
   Posté le 04-05-2007 à 15:07:01   

On peut aussi parler de tirs préréglés au début d'une action offensive ou défensive .
Ceux-ci sont définis entre l'observateur avancé (relais avec les batteries du R.A) et l'unité appuyée.
Ils peuvent êtres annulés ou modifiés en fonction de l'avancement de la situation , mais cela demande des moyens radio que les russes n'avaient peut être pas ?
Cela demande également une grande mobilité des batteries ainsi qu'un ravitaillement sans faille ; Trois choses que nous étions loin de posséder en 1940
Aujourd'hui, ce n'est pas tellement le canon qui s'est amélioré mais plutôt l'informatique qui permet de: transmettre, repérer, gérer, ect...
ET là : le tir de contre batterie arrive plus vite que prévu
Si tout cela n'est pas réuni il faut plus parler de plan de feux qui relève d'une programation assez "carthésienne"



Message édité le 04-05-2007 à 15:18:34 par michel
Laurent
   Posté le 04-05-2007 à 15:07:09   

N'est ce pas ce qui a fait la réputation de notre artillerie en 14-18, prompte et précise à la riposte !?
JFF83
   Posté le 04-05-2007 à 16:55:01   

On prépare un plan de feu (je crois que c'est le terme technique) pour que différentes batteries (divisionnaires et plus haut, au besoin) tirent de façon coordonnée afin que tous les obus arrivent en même temps sur l'objectif, sans prévenir donc, avec un effet dévastateur car il est pris par surprise sous une pluie d'obus de différents calibres.

ce type de tir est en fait un tir synchronisé, le pc régimentaire va désigner l'élement de feu le plus éloigné en terme de durée de trajet de l'obus, pour ensuite caler la synchronisation sur les autres élements, la synchro est faite sous forme de décompte lancé par l'observateur avancé.
Ainsi, au fur et à mesure du décompte (relayé par le PC), les batteries vont faire feu de manière à obtenir la convergence des coups dans le temps.
Avec cette technique il est possible de faire tirer les 32 pièce d'un régiments avec une arrivée sur cible quasi instantatnée...
Laurent
   Posté le 04-05-2007 à 18:08:56   

Fait pas bon être dessous.
michel
   Posté le 04-05-2007 à 18:54:04   

Actuellement la spontanéité des tirs demande une synchronisation parfaite. Si une batterie d'AUF1 peut faire une mise en batterie flasch en deux minutes , c'est bien mais à raison de 190 tonnes de dotation initiale pour un R.A !
Le déluge de feu sera spontané certe, mais pas permanent !
Il faut compter une batterie en tir, une en déplacemement, une en réaprovisionnement
D'ailleur actuellement les R.A sont les plus demandeurs en conducteursPL car il faut ammener des bombons aux batteries
JFF83
   Posté le 05-05-2007 à 09:56:06   

pas besoin d'un déluge de feu permanent, voyons...
pour une section de char, la neutralisation c'est 24 coups, la destruction 48, autrement dit juste 45 seconde d'action....et une batterie utilisée...
et je ne parle pas du LRM!
translatoretatravers
   Posté le 05-05-2007 à 14:02:27   

Lance roquettes multiple.
lyautey
   Posté le 05-05-2007 à 16:30:26   


j'adore ce forum,on part d'un 75 ne au XIX siecle pour finir au LRM

je vous aime tous!!!!

fabrice du croisic
translatoretatravers
   Posté le 05-05-2007 à 17:12:13   

Nous non plus !
maxime
   Posté le 05-05-2007 à 20:06:43   


Pour revenir à l'ancêtre du MLRS j'ai retrouvé quelques illustrations ante-40

désolé mais mon scan est mort....










sgue35
   Posté le 10-05-2007 à 09:05:19   

alors là on voit bien les difficulté du 75 à tirer à 45 ° !!!

Merci à tous

Steph
Artilleur
   Posté le 21-05-2007 à 11:38:41   

Vu à la télé mais malheureusement je n'en ai pas de photo : les 21 coups de canon pour l'election de Mr Sarkozy l'on été par un canon de 75 mm modèle 1897 dans sa configuration initiale: gris artillerie et roue bois et .... avec avant-train tiré par six chevaux ! la vitesse à l'ecran ne m'ont pas permis de voir le tenue de l'équipe de pièce.

Qui en sait plus ?


phi
   Posté le 21-05-2007 à 16:46:32   

Qu'il a mal tiré, aucun coup n'a porté !
Artilleur
   Posté le 21-05-2007 à 21:38:59   

L'équipe de pièce n'était pas de la Royal
JFF83
   Posté le 22-05-2007 à 20:45:25   

le canon et les servants étaient ceux de l'école d'artillerie, et le canon conservé au musée:



celui là est exposé de manière permanente.
Laurent Deneu
   Posté le 23-05-2007 à 07:30:49   

Pardon de cette ignorance crasse.... ...
.. mais de quel Musée s'agit-il ? Pas les Invalides me semble-t-il

Atchao

Laurent
jojo
   Posté le 23-05-2007 à 12:19:07   

Draguignan, j'imagine.
JFF83
   Posté le 23-05-2007 à 18:04:46   

tu imagine bien.
Les munitions consommées à cette occasion sont d'ailleurs importé des états-unis.
jojo
   Posté le 23-05-2007 à 21:03:33   

il ne nous en reste plus????

ça m'étonne, vu le stock de mas 36, FSA 49/56, MAT 24/29, AA52 en 7,5 et de munition en 7,5x54, c'est bizarre que l'on n'ai pas garder une ou deux batterie de 75 avec des munitions (au cas ou...).
JFF83
   Posté le 23-05-2007 à 21:11:39   

et bien non et de ce que j'en sait, la maintenance de ce vieux tube est de plus en plus délicate...
jojo
   Posté le 23-05-2007 à 21:21:10   

au musée de l'EAA, je crois que tout est délicat...

il me semble que si l'on supprime l'association qui s'en occupe, les ferrailleurs vont être content... ce serait tout de même pas demander beaucoup que l'état soigne un peu plus les matériels (et aussi les hommes qui les ont servi, ou s'en sont servi) qui ont permis à celui-ci de durer.

(je me souviens de la vision d'horreur que j'avais eu en regardant la cour du musée des invalide quand j'étais môme...)
JFF83
   Posté le 23-05-2007 à 21:23:36   

et encore le musée est passé musée de france, le materiel n'appartient théoriquement plus à l'arme du matériel, comme c'est le cas de saumur.

le pb c'est l'étendue de la collection et le manque d'emplacement abrité pour les conserver correctement.
jojo
   Posté le 23-05-2007 à 21:28:20   

pourtant, ce n'est pas les batiments qui manquent à draguignan.
translatoretatravers
   Posté le 24-05-2007 à 18:45:22   

Rappelez-moi le prix du m2 là-bas...
Je crois qu'ils ont commencé à vendre au cm2 d'ailleurs, vu les montants atteints !
JFF83
   Posté le 24-05-2007 à 18:52:36   

Draguignan est encore raisonnable, entre 150€ et 200€ le m² pour un terrain à bâtir.
20 bornes vers la mer je ne t'en parle même pas!